Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Tous mes poèmes
jeudi
Syrie s'il pleure le poète
S'il pleure le poète
Sale temps pour rire
Ton dernier occupant beau pays
C’était la France
Aujourd’hui c’est la liberté unique
D’un parti qui t’assèche les os
Et la terre
Je ne dis pas que la France était un modèle
Serait-ce la peur de l'air et du vent
Ou la peur de la page blanche
Ou la peur de perdre la vie
Face à la tyrannie
Alors ta sagesse te cache
Toi poète anonyme Syrien
Morte depuis longtemps est notre amie poète
Maryana Marrash
D’Alep
A-t-elle des trous dans la tête
Continuons de creuser son lit
Pour espérer
Demain elle ressuscitera
Assise au pied d’un bas-relief Assyrien
Sans aucun doute morte de peur
De voir ces atrocités
La Syrie est en sang
Et le charpentier s’active
Un Araméen de Maalouda
Façonne des cercueils
Pour de la chair assassinée
Bien trop pensante
Bien trop dérangeante
Bien trop pour le despote
Serait-ce la jouissance de l’autorité
Où en toute intimité
En place publique
Loin d'un champ de bataille honorable
Le pouvoir en plein jour
Civil et militaire
Bat l'homme à mort
A coup de matraques
A coup de pieds
A coup de rien et de tout
Au bord du lit de l’Euphrate
La Syrie te lance un appel
A toi poète anonyme de France
De ton lit n’oublie pas cette scène
Elle te supplie
Ecrit
Au pire
Maryana Marrash
La pionnière
Prisonnière du désert
Te lira
Au cœur d'un pays qui a perdu
Depuis longtemps sa poésie
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Maryana Marrash ou Marianna al-Marrash (Cet article est une ébauche concernant un écrivain et la Syrie.)
Née en 1848 à Alep, où elle meurt en 1919, est une écrivaine et poète syrienne et chrétienne du XIXe siècle, du mouvement Nahda (la renaissance arabe). Elle écrit et publie le premier recueil de poèmes rédigé par une syrienne, ainsi que le premier ouvrage sur l'histoire de la Syrie moderne. Elle est à l’origine de la réapparition de la tradition des salons littéraires dans le monde arabe et est aussi la première femme à écrire dans la presse arabe (al-Jinan et Lisan al-hal).
Le célèbre auteur Sami Kayyali dit de l’écrivaine :
« L’émergence de l’écriture féminine dans la presse et la composition de poèmes dans cette ère sombre était un évènement important. Notre histoire récente montre qu’il était déjà rare pour les hommes de lire et écrire ; sa lumière dans ces nuits obscures était comme une étoile brillante au centre du paradis. »
Source Wikipédia.
Image choc. Attention !
http://thalasolidaire.over-blog.com/article-syrie-un-meurtre-d-un-manifestant-sur-la-place-publique-ames-sensibles-s-abstenir-22-05-74368987.html
mardi
Le saut de l'ange
Serait-ce le mélange d'une ablation testiculaire et d'un quadruple Axel sur la glace à deux boules du nain de jardin, un proche de Blanche-Neige ? (l'Eros du film).
Sous l'œil de Moscou, l'ange se serait-il perdu au milieu de patins d'amis ayant une mauvaise haleine !
Et soudain c'est la mise sur orbite.
Un brouillard envahit la salle, des ombres grises humaines sortent de l'écran , s'enchevêtrent sur la scène, se cognent aux murs et disparaissent sous une moquette poisseuse verdâtre gainée de bandes oranges.
L'ange serait-il à son tour hors gel dû à l'emprise diabolique d'un coup de cyprine du fantôme d'Amy Winehouse enrichi au LSD et au Jack Daniel's.
Surexcité comme une grenouille de bénitier Belge, au bord du trou, coincé dans un siège rouge guimauve perforé par les mégots du front populaire ; une nouvelle envie subite de faire une lessive de l'églantier du jardin barbu de Ben Laden vieille connaissance de la mère Denis ressuscite !
Et c'est la pub Michoko, l'histoire d'un escargot inhibé tout chaud attiré vers un fol dingue crustacé Vietkong.
Une fois qu'Hercule Poirot aura fini de dégorger le sexe bleu d'un Stroumph pervers (le titre du film)...
Fin.
La salle s'éclaire en basse luminance, une vieille odeur de cul péteux matinal suinte des murs calcinés et tagués de gouttes de Nestlé dessert, des gueules enfarinées, poilues et vérolées se dirigent tout droit vers la sortie où quelques blaireaux les attendent pour prendre la Mauresque de 9 heures au comptoir du bistrot de la Dame de Chœur des grenouilles sans papiers !
Et sonne le glas de 10 heures. Les pieds hors du lit, frais en éventail.
Et le mystère est dans les vagues, jamais égal à lui-même.
C'est le naufrage d'une âme qui ne cesse de regarder dans les couleurs de la tempête.
Je tourne donc la tête de gauche à droite, les yeux collés à mes pensées nocturnes.
Verrais-je des formes creuses et vallonnées sur lesquelles ma main s'accroche à un morceau de papier.
J'ouvre le store, mes yeux décollent.
L'ange est parti laissant un petit mot sur l'oreiller.
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Mauresque : (Orgeat+casa version laiteuse pour les bad'eaux)
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