La poésie est une suspension qui éclaire le monde.
Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions.
J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie.
Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante,
Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange
et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable.
Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être.
Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure.
Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Vous êtes sur un site où le contenu est protégé. Les illustrations et les dessins originaux des poèmes se trouvent sur mes autres blogs
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
De jour
comme de nuit La vie même
rose Danse aussi avec le gris La
couleur de l’un Pour unir
l’autre Pour s’amuser Ou pour
la vie Il faut lâcher prise Goûter au
fruit de la surprise
J’ai
encore rêvé d’elle À ce corps
recouvert de poésie Confondu
à ses mots en marches Sur ses
jambes et ses pieds Sa
peinture sur ses lèvres Baise la
face cachée de mon être Tu portes une robe blanche Mais ta peau reste métissée Un secret entre toi et moi Comme si
l'enfermement ultime N'était
que la solution
Rêve
Tu
es bien ma passion
Qu’elle
heure est-il à Buenos Aires
Ici les
jours sont noirs
Là-bas tes rubans de vers
Tatoués sur ton dos
Portent les cris et les souvenirs
Du peuple disparu
Juana Griss
Je t’aime
Comme aime le poète
Lorsque je rêve d'une fille
Comme lui
Un peu folle un peu tout
De jour
comme de nuit
La vie même
rose
Danse aussi avec le gris
La
couleur de l’un Pour unir
l’autre
Je survivrai
Le tango : une pensée triste qui se danse (Ernesto Sabao)
Je laisse septembre pour novembre
Même si l'horreur s'accumule
Une guirlande électroluminescente
Bleue blanc rouge souligne le grand buffet
Soudain la voix du grand-père
Accrochée au mur
À côté de la croix murmure
« Mes proches mes enfants
Je suis malade à en crever
Cette souffrance d'où me vient-elle
Est-ce les balles qui sifflent
Sur les champs désolés
Ou bien comme mes vers de novembre
C'est ma jambe de bois qui s'effeuille
Entre deux nuages de fumée
Au-dessus d'une plaine morbide
D'ailleurs je suis mort
En compagnie d'acouphènes Sur le trottoir un onze novembre »
Appelé pour la grande guerre
À la queue leu leu
Une première qui en appellera d'autres
Vierge et imberbe
Les yeux bleus la fleur dans l'âme
Poilu il est revenu fané
Tranché de la tête aux pieds
Retranché dans la mort
Sans Dieu ni loi ni foi
Il a mangé des rats
Du plomb
Sniffé du gaz moutarde
Baigné d'eau sanguine
D'eau-de-vie singulière
Il s'est dissous un jour commémoratif
Un survivant parmi les morts
Il revenait du banquet des anciens combattants
J'avais treize ans
Deux mille quatorze changement de buffet
Il est plus petit et cosmopolite
La folie perdure et cuisine
Des raisins de la colère
Des vers des mûres des dattes
Des mœurs de quelques brebis galeuses
Des œufs de cochon pour les lunatiques
De la soupe de nouille au bœuf
Pour la chèvre sur son tapis volant
Des champignons hallucinogènes
Aux pieds d'un bouddhiste indigène
Et je vois au-dessus du port-salut
Le départ d'un politiquement déchu
Des pieds paquets dans des chaussures sur-mesure
Des bombes humaines en coco Chanel
De la daube dans l'estomac d'une hirondelle
Des pieds noirs kurdes afghans
Jouer à cache-cache
Autour d'une plume de faisan
Des pieds d'enfants inconnus
Voguer sur une coquille de noix
Entre une louche et un couteau
Des pieds plats fouler une fourmilière asiatique
Ce n'est pas fini il y a le dessert
Des collabos des salauds des zozos des bobos
Des pieds bots des estafettes
Des noms d'oiseaux des pique-assiettes
Des pieds nus un dernier cul nu
Des sans papiers des réfugiés des humiliés
Des touristes des journalistes des terroristes
L'histoire est mobile
À tort et à raison
Mais au bout de la table
A-t-on le droit à toute la fable
Mon appétit danse avec un SDF
Sur une terre de moins en moins comestible
Entre les extrêmes expansibles
N'y-a-t-il pas un juste milieu
Point difficile à maintenir en équilibre
Lorsque le vent mauvais tourbillonne
Autour de girouettes
Narcissiques et perverses
La bouche blindée de cacahuètes
Au fond de la salle
J'aperçois une brune
Deux yeux noirs
J'aime cette lueur répandue
Le désordre de ses cheveux
Elle montre son cœur sensible
Comme a écrit Verlaine
Je rends grâce à la nature
D'avoir fait de son cœur un GPS
Sa beauté servir de gage
À tous mes fantasmes
Redonne-moi le goût de vivre
Mes vers te couronneront
Et mon amour te servira
Entre deux nuages de fantaisie
Au-dessus d'une plaine fertile
Chair contre chair Combustible d'un parfum Te souviens-tu Dans l'erg d'un transfert Du bouleversement dans ton corps Et comment nos cœurs Semblaient flotter avec le vent Encore et encore Hors du temps
Je l’avais goûté
Sous les dernières étoiles
Où ta brûlante cicatrice
M'entraînait au travers de l’air
Vers la voie de l'amour
C'est les cheveux entremêlés
Le choc des fémurs
Toujours une main dans la nuit
Et l'autre dans le jour
La tête dans l’étrange atmosphère
Où cohabitaient
Charbon de bois et perce-neige
Cette chose dans l'insoluble lumière
À la frontière de l'aube
Où le plafond et le plancher
Déversaient leurs odeurs chaudes
Innocents nous baisions librement
Sans aucun jugement
Chair contre chair Combustible d'un parfum Te souviens-tu Dans l'erg d'un transfert Du bouleversement dans ton corps Et comment nos cœurs Semblaient flotter avec le vent Encore et encore Hors du temps
Et nus
Dans ce nid suspendu
Au jour de plus en plus court
Combien de temps
Pourras-tu être un volet
Protégeant de la bise
Combien de temps
Pourras-tu être un rai vertical
Éclairant l'horizon obscur
Combien de temps
Pourras-tu atténuer le soleil
De l'ombre de ma main
Intercepter les foudres bleues
Et apporter l'amour dans le monde
Toi qui a la beauté
D’un jardin allongé
La tête d’une fleur
Le corps d'un arbre
Et moi qui veux sentir le parfum de l’un
Et saisir la longévité de l’autre
Tu me souris et me retiens
Mais pour combien de temps encore
Chair contre chair
Combustible d'un parfum Te souviens-tu Dans l'erg d'un transfert Du bouleversement dans ton corps Et comment nos cœurs Semblaient flotter avec le vent Encore et encore Hors du temps
L'amour
C'est comme avec la vie
Tu dois battre le vent pour avancer