La poésie est une suspension qui éclaire le monde.
Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions.
J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie.
Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante,
Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange
et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable.
Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être.
Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure.
Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Copyright numéro 00048772-1
Vous êtes sur un site où le contenu est protégé. Les illustrations et les dessins originaux des poèmes se trouvent sur mes autres blogs
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Salut papa
Comment ça va
Je suis venu encore une fois
Discuter avec toi Tu sais dehors
La neige dans l'absence grelotte
Fouille jusqu'aux étoiles
Mes rêves Au coin du feu Un visage diffuse un parfum de narcisses Il est beau
J'en prends maintenant conscience
Je l’aime beaucoup
Salut papa
Comment ça va
Je suis venu encore une fois
Discuter avec toi
Tu sais dehors
La neige en hirondelle zozote
Gribouille jusqu'aux étoiles
Mes rêves
Ce soir j'aime les oiseaux
La vie d'où qu'elle vienne
Dis moi que tu te sens mieux
Dis moi ce que tu fais
Nous nous sommes toujours là
Salut papa
Comment ça va
Je suis venu encore une fois
Discuter avec toi
Tu sais dehors
La neige en bataille chuchote
Dépouille jusqu'aux étoiles
Mes rêves Entre l’eau turquoise de la mer Et le blanc du grand paradis Juste ciel J'ai choisi ma raison d'être Le voyage continue
Salut papa
Comment ça va
Je suis venu encore une fois
Discuter avec toi
Tu sais dehors
La neige en grâce légère flotte
Mouille jusqu'aux étoiles
Mes rêves
Les coccinelles sont toujours rouges
Avec des ronds noirs
Qui indiquent leurs âges
Je t'embrasse
Je t'embrasse
Chair étrange attends-moi là
Où tes petites curieuses m'ont murmuré
Ne fuis pas les plaisirs de mon balcon
Syndrome étourdi
Viens nous rejoindre
Au sommet de la palme dorée
Sans plus d’attache sous tes pieds
Que la terre dans l’univers
À l'heure imminente
Tu entreverras la libellule
Ne craignant ni la luxure ni l'inconnu
Je m'empresse d'embrasser l'ombre
Poursuivie par mes vives pensées
À la corne du flambeau
Je m'enflamme
Et m'incinère
Avec ces battements interminables
Jusqu'au bord du gouffre
Sur l'info de ce matin
Souviens-toi
Combien est précieux
Le privilège de vivre
Pourquoi
s'attacher
À la poésie libre
Parce qu'il n'y a rien de plus faux
De se mettre des barrières
Pour libérer l'émotion
Ses émotions
Qui n'a jamais eu envie
De tout envoyer balader
Quoi qu'il se passe
Résiste à l'air du sang
Projeter sur l'autre ses problèmes
Au lieu de les régler soi-même
Engendre la haine des gens
Garder les pieds sur terre
Pour fouler ses frustrations
Sans oublier l'enfer
De condamner tous ces fous
Qui ne proposent qu'une réponse
À tes questions
Ne t'en fais pas
Un de perdu
Dix de retrouvés
Mets-toi à la place
De celui qui tue et meurt
Pour atteindre son objectif
Il faut l'abandonner
Fais-le pour ceux
Qui ne le peuvent plus
La vie nous donne toujours
Une autre chance
Résiste à l'air du sang
Où l'oligarque bien assis
Avant d'aller courir
Dans son parc paysager par Le Nôtre
À ce don
Celui de ne pas voir tout de suite
Pour conserver son absolutisme
Le mal ronger nos libertés
Chaque jour un peu plus
Ne pas dire les choses
Comme elles doivent être combattues
Le jeu de satisfaire sans cesse sa majorité
En lui doigtant monts et merveilles
Sur un ton solennel
A tué
Tue
Tuera
N'est-ce pas à chaque fausse note
Pour combattre la plus violente
Que l'homme grandit
De Charles Martel à De Gaulle
Parce qu'il a essayé et parfois réussi
À franchir l'inimaginable symphonie barbare
Même si certains soleils l'encouragent
À brûler un peu plus de calories
À voir plus loin que son mandat
Démocratie où es-tu
Ce soir mon visage est si livide
Mes veines appellent au secours
Et pourtant je suis sain et sauve
Et si coupable de n'être qu'un écrivaillon
Alors
Lorsque Michel Houellebecq met son génie
Dans une gerbe ses sept déclarations
Sur sa propre tombe
Sous l'œil collaborateur de son éditeur
Voilà encore un avorton qui prend son cerveau
Pour l'empire de la débauche
En essayant de baiser blanche neige
Dans d'autres temps
Le duel finissait mal
Comme le roitelet sur son siège
Ne peut pas jouer sans cesse
Avec l'argent de la princesse
Sans jamais la faire jouir
Un jour il va falloir en tirer les leçons
Le peuple n'a plus la guillotine
Elle est morte un jour de septembre
Le jour de ma rentrée en sixième
Dans l'insouciance qui caractérisait ces années
Au temps où le salaud avait un code d'honneur
Celui d'épargner les enfants et les vieillards
Un temps où la culture faisait de l'homme
Autre chose qu'un accident de la nature
Comme a écrit Tadeusz Rozewicz
« La poésie de nos jours est une lutte pour respirer »
Cette phrase ne met plus étrangère
Et si proche de mon cœur
Mais ce soir
Après tant d'inégalité
Même face à la chance
Est-il encore possible d'écrire sur l'amour
Mon combat commence là
Où la lumière n'a pas de frontière
Là où la vérité n'a pas besoin d'un sceau
Pour remplir le monde d'égalité
L'homme libre a le don
De voir tout de suite
Où il souhaite mourir
Et au bout de la nuit
Là où attendent mes amours
Une seule goutte
Peut faire déborder le vase