J'entends une voix qui appelle
Elle m'appelle
Je me suis réveillé
Sur la montagne de mon enfance
Où la bergère des nuages me sourit
J'entame ma huitième année de poésie
En silence dans un pays d'ailes et d'esprits
J'ai démarré avec moins de cheveux blancs
Que d'enthousiasme de lacunes franchement
Je me suis accroché pour ne pas sombrer
Pendant qu'on me lâchait pour me noyer
Alors je souhaite remercier
Toutes les étoiles les âmes filantes
Ceux et celles qui m'ont réconforté
Je sens une main qui s'agrippe
Elle m'agrippe
Je me suis réveillé
À l'ombre d'un olivier
Où une cigale me sourit
J'entame ma huitième année de poésie
Plongé dans une rivière épanouie
Les regrets les remords se terminent ici
Sur une des branches que j'ai vraiment choisie
Il n'y a vraiment que les couillons
À tort ou à raison
Qui sèment au même endroit
J'aime changer d'horizon
Écrire juste pour demeurer libre
Je vois une silhouette qui s'illumine
Elle m'illumine
Je me suis réveillé
Dans la substance fertile du cœur
Où une nature morte me sourit
J'entame ma huitième année de poésie
Sous la lune à travers la joyeuse folie
Je suis fatigué d'attendre des réponses
J'essaye de ne pas m'attacher au passé
La libellule n'est pas morte
Elle change d'air et se déforme
Face à la créature qui se forme
Un peu plus dans l'aorte des plus faibles
Sur la joue de notre avenir
J'entends une voix qui appelle
Je sens une main qui s'agrippe
Je vois une silhouette qui s'illumine
Je me suis réveillé
Sur la montagne de mon enfance
À l'ombre d'un olivier
Dans la substance fertile du cœur
Au nom de la raison et de l'amour